Non classé,  Poser les bases de Ta féminité et de Ta maternité,  Vivre pleinement sa relation avec son enfant et...les autres!

La violence en famille et envers les femmes!

Et dans la société?

Banalisée, plébiscitée, présente partout dans notre société: nous avons été conditionné à la violence. Dans l’éducation (les violences éducatives), dans les relations aux autres et à soi, au travail, dans la justice et la politique, dans la santé, dans les foyers, dans la rue, dans la vie sociale…  Elle sert à justifier ou à condamner des actes, des paroles, des principes… Elle sert à légiférer ou à éduquer. Elle sert à Juger, à revendiquer.  Dans le paradigme de notre culture occidentale du bien et du mal, nous pouvons la classer comme étant mal moralement et c’est parfois avec ambivalence que nous la considérons nécéssaire, surtout pour éduquer ou remettre dans le droit chemin quelqu’un qui s’égare.

De la petite remarque déplacée, ironique ou critique qui fait mal, à la maltraitance, il y a toujours une marge. Mais, toi, j’imagine que si tu es intéressée par cet article, c’est que tu veux cesser d’avoir des actes ou paroles blessantes, voir parfois céder à la violence ou de la subir.

Tu veux t’affranchir de cette violence encore trop présente et surtout incontrôlable.

Dans cet article, je te propose de nous poser les questions suivantes:

  • D’où vient cette violence, est-elle uniquement culturelle ou vient-elle de notre nature, notre condition animale?
  • Peut-on et doit-on s’en passer pour évoluer et faire changer notre vie familiale et personnelle?

Qu’elle est l’origine de la violence?

En fait je ne pourrais pas répondre avec certitude à cette question. D’ailleurs qui le peut? Même les anthropologues, bien qu’ils aient tenté d’y répondre scientifiquement, n’ont pas trouvé de réponse. Quelques pistes qui ressortent de mes recherches personnelles:

J’ai lu entre autre que: la violence serait présente chez presque toutes les espèces de mammifères, à l’intérieur des espèces. Une info qui peut, peut-être faire redescendre notre culpabilité, quand nous avons des actes ou paroles violentes. Ou peut-être l’augmenter, car nous nous considérons au dessus des espèces animales, et que nos actes violents nous ramènent à eux. Tout dépend de comment l’on se situe vis à vis de notre nature animale. Il faut rappeler que nous avons « trois cerveaux » qui ne fonctionnent pas sur le même mode.

Le cerveau reptilien, celui qui est le plus ancien, réagit aux stimulus extérieurs et notamment au danger, à la peur et la douleur, de 3 façons: La fuite, la sidération (on se fige) ou l’attaque. Donc quand c’est lui qui nous dirige, nous n’avons que trois modes de réponses possibles. Le cerveau limbique, où loge nos émotions, ne nous donne guère plus de possibilité non violente de réagir. Si l’on prend en compte que nous nous imprégnions facilement des émotions des autres avec nos neurones miroirs, il est normal de ressentir la même émotion que celui ou celle que l’on a en face de nous. La réponse sera donc limité, en cas de colère ou de violence. Le cerveau le plus récent, le néocortex, celui qui est le centre de notre raison, celui qui nous fait prendre des décisions rationnelles, constructives et potentiellement bienveillantes, est hors jeu, quand nous sommes au pic de l’émotion.

J’ai lu aussi que: La violence est plus présente chez les espèces qui s’approprient un territoire, et qui sont socialisées. Cela parait assez logique que lorsque l’on veut préserver et/ou étendre un territoire, il faut se donner les moyens. Et si nous rencontrons des semblables qui veulent empiéter sur notre espace, il va falloir utiliser la force pour se faire entendre. Au sein même d’une communauté, il peut aussi paraître logique qu’il y ait des convoitises ou des jalousies qui s’installent quand aux statuts sociaux. Dans la société humaine, les différences de religions, croyances, et même physiques, suffisent à déclencher et alimenter des guerres. La force et la violence sont donc habituellement utilisées: les guerres sont encore aujourd’hui le témoin que l’on n’est pas passé à autre chose!!

Mais j’ai pu lire aussi que: Si l’Homo Sapiens est encore de cette planète aujourd’hui, qu’il a pu survivre à l’évolution, c’est qu’il a développé, et ce depuis les temps les plus reculés, des compétences sociales: l’amour, l’empathie, la co-création, la coopération… Hmmmm, serait-ce donc une antithèse, ou simplement une autre facette de notre humanité à explorer (ou retrouver) au 21ème siècle? Je vous en disais plus avec la lecture du livre d’Ingrid Bayot: le quatrième trimestre de la grossesse.

Devons-nous et pouvons-nous, nous passer de la violence?

Il semblerait que les réponses, les comportements, les actes violents envers les autres, ne nous fassent pas évoluer. En tout cas pas dans la compréhension, la connexion à l’autre et ensuite la coopération. Quelqu’un qui reçoit la violence de l’autre, se sent lui même agressé. Il passe donc dans son cerveau lymbique ou reptilien: émotion (peur, colère…) et/ou en mode attaque, sidération ou fuite. Les répressions, les punitions, les blâmes… Tout ce qui tente d’utiliser la force pour faire changer l’autre, n’est pas efficace. A fortiori avec les enfants! Ca nous « défoule », car cela fait sortir une énergie envahissante et désagréable. Mais ça nous fait vivre de la culpabilité quand ce n’est pas validé par des principes d’éducation et donc de la violence envers nos enfants, les autres ou nous même.

Donc à la question devons-nous? Oui si notre intention est de nous connecter à l’autre, de comprendre ce qui se passe pour lui et pourquoi fait-il cela, et éventuellement faire un pas de plus avec lui pour évoluer. Oui, mais attention à l’exigence derrière qui peut vite pointer son nez. Exigence accompagnée de culpabilité si notre objectif n’est pas atteint. Culpabilité = violence envers soi.

Non, si on est juste dans un rapport de force et que c’est ok pour nous.

En fait il s’agit bien d’un choix qu’il soit conscient ou non.

Pour me redonner du pouvoir intérieur, et choisir consciemment, j’aime le point de vue que nous pouvons régulièrement faire ce choix, avec les deux options: violence/non violence. Plutôt que de se laisser soumettre à notre conditionnement qui choisira pour nous. Nous choisissons souvent ce qui est connue, habituel. Même si cela ne contribue pas pour nous et les autres. Le fonctionnement de notre cerveau est ainsi qu’enfant, si nous avons été souvent été exposé à de la violence nous allons avoir tendance à la reproduire ou l’exclure par aversion.

Si nous excluons la violence de nos choix, nous ne choisissons pas cette énergie qui est remis en jeu et qui pourra être utilisée par quelqu’un d’autre. Et vis et versa. Ce qui rend duel notre société, notre vision du monde, mettant d’un côté les personnes dans les « gentils »(celles et ceux qui n’utilisent pas la violence) et les autres « les méchants » (celles et ceux qui l’utilisent).

Je comprend ce que Marshall B. Rosenberg disait:

«  C’est parce que je suis en paix avec ma violence que je choisis la Non Violence »

Si tu décides de ne pas faire ce choix, et qu’il y a qu’UNE option possible à tes yeux, tu vas te mettre en exigence envers toi-même et les autres. Est-ce que l’Exigence fait partie de la bienveillance?

Dans un prochaine article, je te partagerai un chemin vers la bienveillance à laquelle tu aspires…

En attendant:

Serais tu partantes pour embarquer vers un nouveau paradigme avec moi?

C’est un peu comme découvrir un nouveau pays, un p’tit coin de paradis non exploré!!

Je suis actuellement en pleine création d’un guide contenant des outils concrets, une progression claire:

  • Pour t’aider à faire le point vers ta conscience vis à vis de ta propre violence et celle qui t’entoure.
  • T’aider à cheminer vers un autre positionnement et paradigme vers la bienveillance.
  • T’accompagner vers un ancrage de nouvelles pratiques.

Si tu veux être informée de l’avancée de sa création et de la date de sortie, je te propose de t’inscrire sur une liste mail où tu auras TOUTES les INFOS! Tu pourras même participer au Bêta test (tester la première version à prix mini)!!

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